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Autour de l’Evidence Based Education

On rencontre souvent, désormais, l’expression “Evidence-based” pour exprimer le besoin d’asseoir une pratique ou une politique sur la base des résultats de la recherche et de la pratique selon une certaine démarche à vocation scientifique.
Lors d’une récente conférence européenne sur les compétences et les qualifications des enseignants, par exemple, H. Niemi, vice-recteur de l’Université d’Helsinki, plaidait pour une “evidence-based teacher education” (traduit par la commission européenne en “formation des enseignants sur base de la recherche et de la pratique avérée”).

Nous essayons ici de resituer l’origine de l’expression en Angleterre, la signification du concept dans le contexte de l’éducation et des questions qu’il soulève. Continuer la lecture de « Autour de l’Evidence Based Education »

Le plagiat à l’école : quels outils ?

Eh bien oui, le plagiat à l’école est une réalité, largement facilitée par la démocratisation de l’internet et des contenus numériques et par le développement de l’informatique personnelle, ne l’oublions pas. A nouvelles façons d’apprendre, nouvelles façons de tricher donc ! S’en préoccuper, oui, mais de quelle(s) manière(s) ?
Aujourd’hui on a Google, mais comment faisions-nous auparavant pour repérer la triche si ce n’est en faisant appel à la puissance de calcul de notre mémoire ? Serait-il excessif de penser que l’internet fournit plutôt une formidable opportunité pour la détection de la recopie ?
Il semblerait que certains l’aient bien compris. Récemment Thot nous présentait le logiciel suédois Urkund et la FING recevait les concepteurs du logiciel Compilatio à son dernier Carrefour des possibles Rhône Alpes.

Alors on s’interroge : serait-ce là une tendance lourde ? Ces outils de détection pourraient-ils être intégrés prochainement aux environnements numériques de travail, par exemple ? Autrement dit y a-t-il un vrai marché pour de tels outils ? Continuer la lecture de « Le plagiat à l’école : quels outils ? »

Du rss chez Educause

Tous les acteurs de l’édition scientifique, producteurs, agrégateurs et même prescripteurs, ont un intérêt à diversifier les modes d’accès aux contenus et investissent progressivement le créneau RSS (voir ce récent billet sur les sommaires de revue).

Dans ce contexte, Educause, acteur américain incontournable dans le domaine des TIC pour l’enseignement supérieur, n’est pas en reste et a ouvert fin juillet dernier un service de syndication pour l’ensemble des contenus de son centre de ressources (articles, ouvrages, communications, pratiques pédagogiques, rapports, blogs, etc.).

En pratique, vous pouvez donc vous abonner au fil rss général, choisir de recevoir uniquement les nouveautés du blog de la communauté Educause ou bien les sommaires des périodiques Educause Review ou Educause Quaterly, mais aussi sélectionner parmi plus de 500 entrées thématiques celles qui répondent à vos centres d’intérêt.

Si par exemple, vous vous interrogez sur les compétences informationnelles des étudiants, vous pouvez suivre l’actualité des thèmes suivants :

Impressionnant, il est vrai ! Educause nous laisse cependant entendre qu’il ne s’agit que d’un début… et prévoit de proposer des fils sur mesure dans un futur pas trop éloigné, on l’espère !

Quand les citoyens construisent l’école du futur…

Le Café pédagogique récidive ! On connaissait déjà le blogue des projets ENT dans l’éducation en partenariat avec la FING : un dispositif destiné à favoriser les échanges entre tous les acteurs de terrain impliqués dans des projets d’espaces numériques de travail, depuis l’école primaire jusqu’à l’université…

A l’initiative de Philippe Meirieu et donc du Café pédagogique, l’opération “Les citoyens construisent l’École” ouvre ses portes (électroniques) jusqu’au 30 mars 2006 : un blogue où chacun est invité à participer au débat sur l’école pour faire émerger des “propositions constructives”.

Un espace d’expression ouvert à

“tous les enseignants, seuls ou en équipe, avec leurs élèves ou avec des parents, en lien avec des associations ou des partenaires s’ils le souhaitent et, bien au-delà, tous les citoyens qui s’intéressent à l’École et à l’avenir de notre société… afin qu’ils élaborent des contributions sur le thème : ce que nous proposons concrètement pour améliorer l’École.”

Les contributions recueillies seront compilées et consultables sur le site du Café pédagogique ; dans un second temps, les perspectives dégagées de leur analyse permettront la publication d’un ouvrage.

Au delà du caractère expérimental de cette consultation et des traditionnels questionnements sur la pédagogie, les TICE, les programmes, la formation des enseignants, etc., certaines thématiques ont attiré notre attention :

A suivre donc !

La révolution de la forme scolaire par les TICE se fait attendre.

Au travers d’un article inséré dans le numéro thématique d’Education et Sociétés consacré à la société de la connaissance et l’école, Alain Chaptal décline son approche traditionnelle des limites de l’introduction des TICE dans le système éducatif, à travers un regard comparatif entre la France et les Etats-Unis.

Selon lui, la généralisation de la formule d’E-learning apparue à la fin des années 90 marque un décentrement en faveur de l’usager de la formation en mettant l’accent sur l’apprenant et l’apprentissage plus que sur l’enseignement.
Néanmoins, cette nouvelle conception coexiste aussi avec l’enseignement à distance classique, qui existait déjà avant l’avènement d’internet par d’autres moyens (cours par correspondance, vidéos…).
Auourd’hui, passé l’effet de mode de la fin des années 90, l’enseignement à distance apparaît de plus en plus comme complémentaire (« Blended Learning ») plutôt qu’alternatif à l’enseignement traditionnel. Continuer la lecture de « La révolution de la forme scolaire par les TICE se fait attendre. »

Et ToC : encore du RSS pour les sommaires de revues

On connaissait déjà les fils RSS d’IngentaConnect et d’OUP. Et on découvre que les sommaires des revues de l’APA, de la CUP et de l’UCP sont également disponibles via RSS. Un petit bilan s’impose donc sur ces services d’alerte en SHS.

  • IngentaConnect
    Les logos oranges se trouvent sur la page d’accueil de la revue choisie : un pour le numéro courant et un autre pour les derniers numéros.
  • Oxford University Press
    Pour les revues de l’OUP, l’accès est plutôt mal balisé : à partir de la page d’accueil de la revue, allez dans la rubrique “about the journal”, puis cliquez sur “content alerting”. 2 fils sont proposés : un pour le numéro courant et un pour les derniers numéros.
  • PsycArticles (APA)
    Pour les revues de l’American Psychological Association, l’accès au fil RSS du dernier sommaire (logo bleu, pour changer !) s’effectue sur la page d’accueil de la revue sélectionnée. Plus d’informations >>
  • Cambridge University Press
    Vous pouvez consulter directement la liste de tous les fils RSS disponibles ou bien vous abonner à partir de la page d’accueil de la revue choisie.
  • University of Chicago PressLes fils RSS sont accessibles au niveau de la page d’accueil de chaque revue. Vous trouverez par ailleurs sur cette page l’ensemble des fils mis en service par l’UCP.

Si les sommaires constituent une information parfaitement adaptée à la diffusion RSS, le mode d’abonnement par titre n’est pas généralisé.
Certains éditeurs ou agrégateurs font en effet un choix différent : ainsi Proquest propose depuis cet été des bouquets thématiques de fils RSS : pour connaître toutes les mises à jour des publications traitant de “consumer behavior”, de “decision making”, de “international finance”, etc. A quand des bouquets sur les ressources en éducation ?

Gageons que l’étape suivante consistera à permettre à l’usager de créer son propre fil RSS à la volée à partir d’une requête. PubMed le fait déjà. Combien de temps faudra-t-il pour que ce type de service se banalise ?